Guide pour des fichiers prêt à être imprimés 

Imprimer en ligne, c'est facile. Transmettre un fichier parfait peut être compliqué, en fontion des options que vous avez chosies. Dans cette partie, nous avons créé un guide ultime qui permet de cfréer un ou plusieurs fichiers parfaits. Nous avons rasssmblées la liste des erreurs les plus courrantes que nous avons rencontrées, et les avons rassemblées dans ce guide divisé en rubrique

Les zones de pages

Pour un fichier parfait, il faut que votre document respectent les zônes de page comme la zone de rogne (taille de la page au format fini), la zone tranquille ou la zone de fond perdu

Lorsque que vous choisissez d'imprimer un document, il faut choisir un format final, par exemple : A3, A4, A5, A6... c'est ce qu'on appelle des formats DIN classiques.
Voici une liste des formats les plus utilisés :

  • A0 : 84,1 x 118,9 cm (841 x 1189 mm) en général pour de grandes affiches
  • A1 : 59,4 x 84,1 cm (594 x 841 mm) pour des affiches électorales par exemple
  • A2 : 42 x 59,4 cm (420 x 594 mm) pour des affiches bien visibles en plus petit format
  • A3 : 29,7 x 42 cm (297 x 420 mm) pour des affichettes ou des grands flyers
  • A4 : 21 x 29,7 cm (210 x 297 mm) pour des en-têtes de lettre, flyers grand formats, c'est la moitié d'un A3
  • A5 : 14,8 x 21 cm (148 x 210 mm) pour des prospectus de pizza par exemple, c'est la moitié d'un A4
  • A6 : 10,5 x 14,8 cm (105 x 148 mm) pour des cartes postales, c'est la moitié d'un A5
  • A7 : 7,4 x 10,5 cm (74 x 105 mm) pour des tout petits flyers
  • A8 : 5,2 x 7,4 cm (52 x 74 mm) pour des micros flyers
  • DL : 10 x 21 mm (100 x 210 mm), 1/3 de A4, pour des dépliants

Format DIN imprimerie

 

Qu’est-ce que les fonds perdus ?

Les fonds perdus (ou bleed en anglais) correspondent à une marge supplémentaire autour de votre visuel. Ils prolongent le design au-delà de la dimension finale du support imprimé. Leur rôle est d’assurer qu’aucune bordure blanche ne reste visible après la coupe, même en cas de légers décalages lors de la découpe. 

Pourquoi Utiliser des Fonds Perdus ?

Les fonds perdus sont cruciaux pour plusieurs raisons :

  1. Précision de la Coupe : Lors de la découpe des documents imprimés, il est presque impossible d'obtenir une coupe parfaitement précise à chaque fois. Les fonds perdus permettent de compenser ces petites variations en s'assurant que l'image ou le texte s'étend au-delà des bords de la page.

  2. Esthétique : Pour des impressions professionnelles, il est souvent souhaitable que les éléments graphiques s'étendent jusqu'au bord de la page. Les fonds perdus permettent d'éviter les marges blanches disgracieuses qui peuvent nuire à l'esthétique du produit final.

  3. Tolérance de Production : Les fonds perdus offrent une marge de tolérance pour les variations de production, telles que les légères différences de positionnement du papier dans la machine d'impression ou les variations de découpe.

Quelles sont les normes, et les dimensions les plus utilisées ?

Les fonds perdus varient selon le type de document à imprimer. Voici quelques recommandations standard :

  • Affiches, flyers, cartes de visite : 2 mm de fonds perdus suffisent pour des supports simples.
  • Brochures agrafées : privilégiez 3 mm pour mieux gérer les variations de coupe (ou chasse) sur plusieurs pages.
  • Brochures dos carré collé : optez pour 5 mm, car ce type de reliure. En effet, du fait du grecquage (qui consiste à entailler sur le dos du volume à l'aide d'une machine, pour que la colle adhère bien entre les pages)

Comment gérer les fonds perdus en pratique ?

Prenons l’exemple d’un flyer au format A5 (148 x 210 mm) : avec 2 mm de fonds perdus, la taille du fichier à préparer sera de 152 x 214 mm. 
Dans votre logiciel de mise en page, il s’agit d’ajouter 2 mm de chaque côté. Ainsi, la largeur passe de 148 mm à 152 mm (148 + 2 + 2 mm) et la hauteur de 210 mm à 214 mm (210 + 2 + 2 mm). Voici comment procéder selon les cas de figure :

  1. Fond uni (couleur ou texture simple)
    Il suffit d’étendre votre fond jusqu’à la zone des fonds perdus. Cela garantit que la découpe ne laisse pas de bordures blanches.

  2. Bandeaux ou filets décoratifs
    Prolongez ces éléments jusqu’à la zone des fonds perdus pour un rendu continu et propre après la coupe.

  3. Images avec cadrage large
    Si vous utilisez une image en arrière-plan, l’idéal est de cadrer large, en vous assurant que l’image dépasse la zone de rogne et couvre les fonds perdus.

  4. Images avec peu de matière disponible
    Si vous ne pouvez pas étendre l’image, une astuce consiste à utiliser un effet de miroir. Réfléchissez la partie adjacente de l’image pour prolonger visuellement le contenu jusqu’à la zone des fonds perdus. Une fois découpée, l’illusion de continuité sera préservée.

Ces ajustements garantissent un résultat professionnel et évitent les imperfections dues aux légers décalages lors de la découpe. En respectant ces règles, vos supports seront à la hauteur de vos attentes.

 

 

La zone tranquille (ou zone de sécurité)

Quand nous imprimons vos documents, le format du document est souvent plus grand que le format fini.

Une fois imprimé, le document est coupé (massicotage) par pile. 
Le massicot est une machine d'une grande puissance qui permet de couper des centaines de feuilles en même temps. Il exerce une forte pression pour maintenir les feuilles.
Entre la première et la dernière feuille de la pile, la pression peut être différente, et donc la coupe moins précise en bas de pile.

C'est la raison pour laquelle, il est important de respecter une zone tranquille et une zone de fonds perdus.

Plus précisément
La zone tranquille est une zone de sécurité imprimable où il est important de ne pas insérer de texte, visage, ou de logo trop proches de la coupe. En général cette zone est de 3 mm pour les documents à plat (flyers, affiches, cartes de visite...), mais elle peut être supérieure pour d'auters documents comme les brochures (5 mm), les PLV (10 mm), voir les Roll up 100 mm.
Il faut bien respecter la zone tranquille, pour ne pas voir des éléments importants coupés.

La zone tranquille est importante pour deux raisons :
  • Dun point de vue esthétique, qu’il s’agisse d’une carte de visite ou d’un en-tête de lettre, voir un texte placé à seulement 1 ou 2 mm du bord n’est jamais idéal.
    Les règles de mise en page préconisent toujours d’aérer le contenu et la composition. Cela implique non seulement de laisser de l’espace entre les textes et les paragraphes, mais aussi d’adopter des marges proportionnées. La zone de sécurité allie donc à la fois l’esthétique et la protection.
    Imaginons une carte de visite avec une légère variation de 1 mm. Si vous avez un cadre situé à 2 mm du bord, cette variation pourrait le déplacer à 1 mm d’un côté et à 3 mm de l’autre, créant ainsi un déséquilibre visuel évident. Vous comprenez alors le problème qui se pose...
  • En termes de sécurité, c’est un principe similaire à celui des fonds perdus. Le massicotage, étant une opération manuelle, peut entraîner des écarts légers. Par exemple, lorsqu’on coupe 500 têtes de lettre à la fois, il est possible que le bloc de feuilles se déplace légèrement d’une feuille à l’autre. Ce phénomène est appelé "chasse", et peut varier de 1 à 2 mm. C’est pourquoi l’ajout d’une marge de sécurité de 3 mm est recommandé.

En résumé :

  • Pas d'éléments importants (texte, logo, visage…) à moins de 3 mm de la coupe (voire plus en fonction du document)
  • On rajoute 3 mm de fonds perdus au-delà de la zone de coupe

La zone de rogne correspond à la taille finale du document.

Dans l'image ci-dessous, elle correspond au cadre rouge

zone de rogne en imprimerie

Pour un carte de visite classique par exemple dont le format est 85x54 mm, la zone de rogne sera à 85x54 mm.

Les repères de coupe : nos conseils

  • Dans votre fichier, il faut éviter d"insérer les repères d'impression (traits de coupe, hirondelle, repères de plis, découpe...), au risque d'être imprimés
  • Si vos fichiers comportent les traits de coupe insérés par votre logiciel de mise en page (Adobe Illustrator, InDesign...), vous pouvez les laisser, et nous les supprimerons avant l'impression. 
  • Ne dessinez jamais les traits de coupe, ils ne seront jamais conformes à nos requis, et s'ils sont trop proches du visuel, il y a un fort risque qu'ils soient imprimés. 
  • Certains logiciels ne savent pas insérer les traits de coupe automatiquement. Nous les déduirons en fonction de la zone de fonds perdus. Si vous respectez la zone de fonds perdus 2 mm par exemple, la taille du fichier d'une carte de visite 85 x 54 mm sera grandie de 2 mm, et donc sera de 89x58 mm (85+2 mm x 54+2 mm). Donc si nous recevons un fichier  au format 89 x 58 mm, il sera facile pour nous de déduire le format final.
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L'orientation des pages

En fonction des produits commandés, nous proposons des gabarits au format portrait (à la française), ou en paysage (à l'italienne). Il faut faire attention à l'orientation de la page surtout en cas de recto verso. 
Si par exemple, le recto est en portrait, et la verso est en paysage, il faut être vigilant pour ne pas se retrouver avec une face à l'envers par rapport au sens de lecture.
Nous vous invitons à visiter l'onglet recto verso, et à imprimer chez vous pour bien confirmer la bascule (action de retourner la page)

En imprimerie ou en PAO, il est important de comprendre la distinction entre les modes colorimétriques CMJN et RVB.
Chez Papeo, notre objectif est de vous fournir des connaissances utiles pour mieux appréhender les techniques d'impression et optimiser vos créations graphiques. Nous allons explorer les différences entre le CMJN et le RVB, leur utilité respective et pourquoi il est crucial de bien choisir le mode colorimétrique pour vos projets d'impression.

Qu'est-ce que le CMJN ?

Le CMJN, ou CMYK en anglais, est l'acronyme de Cyan, Magenta, Jaune (Yellow) et Noir (Key). Ces quatre couleurs sont les bases de l'impression. En combinant ces encres, on peut créer une large palette de couleurs, mais pas toutes celles visibles à l'œil nu. Le CMJN est le mode de couleur utilisé en imprimerie, car il définit comment les encres sont mélangées pour produire les couleurs sur le papier. Chaque couleur est appliquée en une couche, et la superposition permet d'obtenir le résultat final.

En impression, le noir est utilisé en plus des trois couleurs primaires pour obtenir des nuances profondes et précises, et éviter les éventuels problèmes de séchage liés à l'utilisation d'une grande quantité d'encres cyan, magenta et jaune. Le CMJN est idéal pour garantir la fidélité des couleurs une fois imprimées, car il est conçu pour correspondre au rendu des encres sur les supports physiques.

Qu'est-ce que le RVB ?

Le RVB (Rouge, Vert, Bleu) est le mode colorimétrique utilisé pour les écrans. Les appareils électroniques tels que les ordinateurs, les téléphones et les téléviseurs fonctionnent avec la lumière, et le mode RVB est donc adapté à cette méthode d'affichage. En combinant les trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu) avec des intensités variables, on peut reproduire une grande variété de couleurs, souvent plus éclatantes que celles produites en impression.

Le RVB est idéal pour les contenus destinés à être affichés sur des écrans. Il permet de travailler avec une plus grande gamme de couleurs, mais cette gamme n'est pas toujours reproductible lors de l'impression. C'est pourquoi il est essentiel de convertir les fichiers de RVB en CMJN avant de les imprimer pour éviter les mauvaises surprises, telles que des couleurs qui semblent ternes ou différentes du rendu sur écran.

Différences et Importance du Choix

La différence principale entre le CMJN et le RVB réside dans la manière dont les couleurs sont créées. Le CMJN est un mode soustractif, c'est-à-dire que les encres soustraient de la lumière en se superposant pour créer une couleur. En revanche, le RVB est un mode additif : en ajoutant de la lumière (rouge, vert et bleu), on obtient la couleur blanche. Cette différence explique pourquoi les couleurs que vous voyez sur votre écran peuvent être différentes une fois imprimées.

Le modèle soustractif (CMJN) fonctionne en partant de la lumière blanche, qui contient toutes les couleurs. Lorsqu'on ajoute des encres, elles absorbent (ou soustraient) certaines longueurs d'onde de la lumière blanche, ce qui donne les couleurs visibles sur le papier. Plus on ajoute d'encres, plus la lumière est absorbée, et plus la couleur devient foncée, jusqu'à obtenir du noir en superposant les quatre couleurs.

Le modèle additif (RVB), quant à lui, commence à partir de l'absence de lumière (le noir). En ajoutant de la lumière rouge, verte et bleue, on crée progressivement des couleurs, jusqu'à atteindre la lumière blanche lorsque toutes les couleurs sont combinées à leur intensité maximale.

Il est donc crucial, lorsqu'on prépare un document pour l'impression, de travailler en mode CMJN ou de convertir le fichier en CMJN avant l'envoi à l'imprimeur. Cela permet de mieux prévoir le rendu final des couleurs et d'éviter des surprises désagréables.

Chez Papeo, nous recommandons vivement de bien vérifier le mode colorimétrique de vos fichiers avant de nous les envoyer pour impression.

Quand Utiliser CMJN ou RVB ?

  • CMJN : Utilisez ce mode pour tous les documents destinés à être imprimés, tels que des flyers, des affiches, des brochures ou des cartes de visite.

  • RVB : Privilégiez ce mode pour les contenus destinés à l'affichage écran, comme les visuels pour les réseaux sociaux, les sites web ou les présentations PowerPoint.

Illustration des Différences

Pour mieux comprendre la différence entre ces deux modes colorimétriques, imaginez que vous créez un visuel sur votre ordinateur. En mode RVB, les couleurs paraissent vives et lumineuses, voire fluo. Elles sont en plus rehaussées par la luminosité de votre écran. Mais une fois imprimées en CMJN, ces couleurs peuvent sembler plus ternes. Cela s'explique par le fait que certaines couleurs créées en RVB ne peuvent pas être reproduites avec les encres CMJN.

Différence CMNJ et RVB

Nous avons réalisé un graphique illustrant cette différence, montrant les espaces colorimétriques de chaque mode. Vous pouvez y observer que l'espace colorimétrique RVB est plus vaste que celui du CMJN, ce qui signifie que certaines couleurs visibles à l'écran ne peuvent tout simplement pas être imprimées telles quelles.

Espace couleur CMNJ et RVB

 

Choisir le bon mode colorimétrique est une étape essentielle pour garantir la qualité de vos impressions. En optant pour le CMJN pour les projets destinés à l'impression, vous vous assurez que les couleurs seront aussi fidèles que possible au rendu que vous attendez.

En pratique, si vous avez travaillé en RVB par exemple dans votre logiciel de PAO (Photoshop, Illustrator, Canva...), il faut impérativement convertir votre création en mode CMJN avant de la transmettre à l'imprimeur. Ça permettra d'être bien plus fidèle au résultat final et de ne pas être déçu si les couleurs sont en peu plus ternes que sur votre écran.

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